Les représentants du Hamas et d'Israël quittent le Caire, les efforts des médiateurs "se poursuivent" : jour 216 de la guerre de Gaza

Nous vous remercions d'avoir suivi notre couverture en direct de la guerre entre le Hamas et Israël.

Nous poursuivrons notre couverture du conflit dès demain matin.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé, au lendemain des menaces américaines sur des livraisons d'armes à son allié historique, que si Israël devait "tenir seul", il combattrait "seul", selon un communiqué de son bureau, rapporte l'AFP.

"Si nous devons tenir seuls, nous tiendrons seuls. Je l'ai déjà dit, s'il le faut, nous combattrons avec nos ongles", a déclaré M. Netanyahu, après que le président américain Joe Biden a menacé de suspendre certaines livraisons d'armes à Israël si son armée entrait à Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza.

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Le Hezbollah a revendiqué une attaque contre un véhicule militaire israélien, à 20h05, sur le site de Malkiya situé en face de la localité libanaise de Maroun el-Ras (caza de Bint Jbeil). « Le véhicule a été touché directement et ses occupants tués ou blessés », affirme le communiqué du parti.

Le département d'Etat américain affirme que les Etats-Unis continuent de travailler pour tenter de finaliser le texte de l'accord de cessez-le-feu, rapporte Reuters.

L'armée israélienne 'dispose des munitions nécessaires pour les opérations' à Rafah et pour d'autres opérations prévues, a déclaré le porte-parole en chef de l'armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, cité par Reuters.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a reçu un appel téléphonique du chef des Nations Unies, Antonio Guterres, au cours duquel ils ont discuté des pourparlers pour une trêve à Gaza et des "énormes conséquences humanitaires" d'une opération militaire israélienne à Rafah, a déclaré la présidence égyptienne citée par Reuters.

L'artillerie israélienne a bombardé la périphérie du village de Kfarhamam (caza de Hasbaya), en début de soirée, selon des habitants. Plusieurs obus ont explosé à proximité d'habitations et de la clinique de la localité.

De plus, la localité de Wadi Hamoul, voisine de Naqoura (caza de Tyr) a été visée par quatre tirs d'obus, peu après 19h.

L'ambassadrice de l'UE au Liban Sandra de Waele lors d'une célébration de la Journée de l'Europe, le 9 mai 2024. Photo X/@EUAmbLebanon

"La seule solution viable susceptible d'apporter la paix aux Palestiniens, la sécurité aux Israéliens et la stabilité au Moyen-Orient est la solution à deux États", a affirmé Sandra de Waele, ambassadrice de l'Union européenne (UE) au Liban.

Dans un discours prononcé à l'occasion de la Journée de l'Europe, Mme de Waele a affirmé que "le Liban ne peut pas se permettre d'être entraîné plus loin dans cette guerre". Et de poursuivre : "Nous devons continuer à œuvrer en faveur d'une désescalade du conflit et d'un règlement diplomatique dans le Sud. Dans ce contexte, je réitère notre appel à la mise en œuvre intégrale de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies par toutes les parties."

La résolution 1701 avait mis fin au conflit de 2006 entre le Hezbollah et Israël, prévoyant le déploiement de l'armée libanaise et des forces de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban).

Photo AHMAD GHARABLI / AFP

Le gouvernement du Hamas à Gaza a appelé à cesser les parachutages d'aide humanitaire après le décès de deux personnes tuées par un largage, portant à 21 morts le bilan des victimes de ces opérations, rapporte l'AFP.

"Nous répétons que les opérations de parachutage (d'aide) créent un réel danger pour la vie des gens et ne constituent pas une solution pour atténuer la crise alimentaire dans le nord de la bande de Gaza", indique dans un communiqué Salama Marouf, chef du bureau des relations presse du gouvernement de la bande de Gaza, les qualifiant d'"inefficaces".

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⚡️ Israël a fait part aux médiateurs de la trêve à Gaza de ses réserves quant à la proposition du Hamas concernant un accord de libération d'otages, et considère que ce cycle de négociations au Caire est terminé, a déclaré un haut responsable israélien cité par Reuters.

La délégation israélienne revient de la capitale égyptienne et Israël "poursuivra son opération à Rafah et dans d'autres parties de la bande de Gaza comme prévu", a ajouté le responsable.

Les derniers développements à la frontière libano-israélienne :

– Le Hezbollah a revendiqué une attaque menée par drones suicide contre "le commandement militaire des forces israéliennes", dans et autour du site de Kfar Giladi, situé face au village libanais de Markaba (caza de Marjeyoun). Le parti affirme avoir blessé des officiers et des soldats et précise que cette attaque a été lancée "en représailles à l’assassinat des combattants de la localité libanaise de Bafliyé", à l'est de Tyr.

– Cinq obus israéliens ont frappé la périphérie de Jabal Blatt à proximité de Ramiyé (caza de Bint Jbeil), selon des habitants.

Mahmoud el-Khattar vivait à Hay al-Touffah, un quartier de la ville de Gaza, lorsqu'Israël a commencé son attaque en octobre 2023. Déplacé à Rafah, dans le sud de l'enclave, alors que l'État hébreu intensifie son assaut vers le sud, il se retrouve aujourd'hui dans l’impasse, plus de sept mois après le début du conflit.

Mahmoud et sa famille n'ont pas l'intention de se déplacer vers le nord, craignant la surpopulation et les maladies. Il a raconté son histoire à L'Orient-Le Jour.

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Donald Trump a accusé Joe Biden de "prendre le parti" du Hamas et qualifié de "honte" les menaces du président américain de cesser de livrer certaines armes à Israël en cas d'offensive majeure à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, rapporte l’AFP.

Le président démocrate avait averti mercredi qu'il "ne livrerait pas" certaines armes à Israël, dont les Etats-Unis sont le premier soutien militaire, en particulier des "obus d'artillerie", en cas opérations majeures contre Rafah.

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Le Hezbollah revendique une attaque menée à 17h15 par missile Burkan contre une troupe de soldats israéliens près du site de Jal el-Alam, situé face au village libanais de Naqoura (caza de Tyr).

Le Premier ministre slovène Robert Golob à Bruxelles (Belgique), le 21 octobre 2022. Photo d'archives KENZO TRIBOUILLARD / AFP

Le gouvernement slovène a adopté aujourd'hui un décret pour la reconnaissance d'un État palestinien et compte l'envoyer au parlement pour approbation d'ici au 13 juin, dans le cadre d'une initiative commune de plusieurs pays européens, rapporte l'AFP.

"Le décret pour la reconnaissance de la Palestine fait partie de nos efforts pour mettre fin dès que possible aux atrocités à Gaza", a déclaré le Premier ministre libéral, Robert Golob, lors d'une conférence de presse à Ljubljana.

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Des représentants du Hamas et d'Israël ont quitté Le Caire "après deux jours de négociations" visant à obtenir une trêve dans la guerre en cours à Gaza depuis sept mois, a rapporté le média Al-Qahera News, proche du renseignement égyptien et cité par l'AFP.

Les efforts de l'Égypte et des autres pays médiateurs, en l'occurrence le Qatar et les Etats-Unis, "se poursuivent pour rapprocher les points de vue des deux parties", a ajouté Al-Qahera News, citant une source égyptienne de haut niveau.

Les derniers développements à la frontière libano-israélienne :

– Le Hezbollah a revendiqué une attaque menée à 15h20 contre une troupe de soldats israéliens sur le site de Jardah, qui fait face à la localité libanaise de Dhaïra (caza de Tyr), affirmant avoir causé des morts et des blessés parmis eux.

– Des débris sont tombés près de la localité de Khiam (caza de Marjeyoun), alors que des missiles intercepteurs israéliens contraient un drone lancé vers Israël, rapporte une source sécuritaire. Les habitants de Khiam ont d'abord cru à un bombardement. Une source sécuritaire indique en outre que l'aviation israélienne a mené une attaque sur une route entre Khiam et Wazzani.

– Des habitants de Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil) font état d'une attaque de l'aviation israélienne aux alentours de leur village, dans des zones boisées.

– Une source sécuritaire indique que des tirs ont été lancés depuis le Liban-Sud vers l'ouest de la Galilée, en Israël.

Le chef des rebelles houthis du Yémen, Abdul Malik al-Houthi, a averti que son groupe prendrait pour cible les navires de toute entreprise liée à l'approvisionnement ou au transport de marchandises vers Israël, quelle que soit leur destination, rapporte Reuters.

Il a déclaré que cette mesure était prise en représailles à « l'agression israélienne contre Rafah », dans le sud de la bande de Gaza.

Assouplir l'interdiction des exportations turques vers Israël est « hors de question », a déclaré une source du ministère du Commerce turc. Dans un document consulté par Reuters, on apprend que le ministère du Commerce a accordé un délai de trois mois aux entreprises exportant des produits vers l'État hébreu pour honorer leurs livraisons, à l'heure où Ankara a annoncé la semaine dernière qu'elle mettait un terme au commerce bilatéral avec Israël.

Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères d'Israël a déclaré que le président turc Recep Tayyip Erdoğan aurait fait « marche arrière » par rapport à sa position précédente et levé bon nombre des restrictions commerciales qu'il avait imposées à Israël.

Le Hezbollah a de son côté revendiqué deux frappes contre des positions israéliennes : 

- La première, à 13h23, contre de "nouvelles infrastructures techniques récemment installées sur le site de Ramia", face au village libanais de Ramiyé (Marjeyoun). Ces installations ont été détruites, selon le communiqué du parti chiite. 

- La seconde, au moyen d'obus d'artillerie, à 14h15 contre une "nouvelle base de commandement" de l'armée israélienne à Netou'a, localité située face à Rmeich et Aïta el-Chaab (Bint Jbeil).  

Hormis la frappe à Bafliyé, la situation a été marquée au Liban-Sud, depuis la matinée, par des tirs d'artillerie israéliens sur Naqoura (Tyr) et Aïta el-Chaab (Bint Jbeil), selon des habitants de ces localités. 

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a prévenu que les politiques suivies par "certains pays et institutions" depuis le début de la guerre à Gaza ont "ébranlé la foi" en l'Union européenne.

"Les politiques suivies par certaines institutions et pays européens durant la guerre à Gaza "ont ébranlé la foi dans les valeurs européennes", écrit le chef de l'Etat dans un message transmis à l'UE à l'occasion de la Journée de l'Europe.

Retrouvez ici toutes les déclarations de Recep Tayyip Erdogan. 

Le Hezbollah a annoncé en début d'après-midi la mort d'un troisième combattant, Hussein Hamdane, né en 1982, originaire de Bourj Brajné, dans la banlieue sud de Beyrouth, et habitant de Halloussiyé, au Liban-Sud. Selon les informations de notre correspondant, il s'agit de la troisième victime de la frappe israélienne à Bafliyé de ce matin. 

Le nombre de combattants du Hezbollah tués dans des frappes israéliennes depuis le 8 octobre monte, avec la mort de Hussein Hamdane, à 295. 

L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens a indiqué qu'environ 80.000 personnes avaient fui Rafah, dans le sud de bande de Gaza, depuis le 6 mai, quand Israël a enjoint les Palestiniens vivant dans l'est de la ville à évacuer.

"Depuis que les forces israéliennes ont intensifié leurs opérations le 6 mai, environ 80.000 personnes ont fui Rafah, cherchant refuge ailleurs. Le prix que payent ces familles est insupportable", indique l'UNRWA sur X, précisant que "aucun endroit n'est sûr" dans la bande de Gaza.

Après la frappe israélienne sur une voiture à Bafliyé, à l'est de Tyr, qui a fait au moins trois morts, le Hezbollah a annoncé la mort de deux de ses combattants. Si le parti chiite ne précise pas où et quand ces deux hommes ont été tués, des informations obtenues par notre correspondant local assurent qu'il s'agit de deux des tués de Bafliyé.

Il s'agit de Ali Hamzé, né en 1958, originaire de Debaal et résidant à Mjadel, au Liban-Sud, et Ahmad Maatouk, né en 1989 et originaire de Sir el-Gharbiyé, également dans le Sud.

Ces deux morts portent à 294 le nombre de membres du Hezbollah tués depuis le 8 octobre dans des frappes israéliennes au Liban et en Syrie.

Des sources proches de l'axe pro-iranien dans la région ont confié au média émirati The National que, malgré les menaces lancées par les groupes dits « de la résistance » qu'un assaut israélien sur Rafah mènerait à une escalade régionale, Téhéran préfère que le conflit ne s'étende pas.

« Malgré les récents développements, la position de Téhéran reste la même que celle en cours depuis sept mois, à savoir une tactique de pression et de souplesse », a dit une des sources au The National. « La position iranienne montre du pragmatisme », a ajouté une autre source, qui estime que « Téhéran n'a pas dévié de son orientation, à part avec ce qu'il s'est passé en avril et sa riposte directe à l'attaque contre son complexe diplomatique à Damas. A part cela, l'Iran s'en tient à la prudence et au principe de flexibilité ».

Un navire transportant de l'aide à destination de la population de Gaza, qui sera déchargée via une jetée construite par les États-Unis au large de l'enclave, a quitté Chypre, selon des sites de suivi du transport maritime consultés par Reuters. Le Sagamore, qui bat pavillon américain, a quitté le port de Larnaca ce matin. 

Le ministère de la Santé à Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 34.904 morts dans l'enclave depuis le début de l'offensive israélienne. En 24 heures, au moins 60 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère qui fait état de 78.514 blessés en sept mois de guerre.

Toutefois, des sources sécuritaires affirment à notre correspondant que la frappe a fait trois victimes et que le quatrième passager de la voiture est hospitalisé et se trouve actuellement au bloc opératoire. 

La voiture visée par un drone israélien à Bafliyé, à l'est de Tyr. Photo fournie par un témoin de la scène à notre correspondant Mountasser Abdallah

🔴 Dans la communiqué, la Défense civile libanaise a annoncé que quatre personnes ont été tuées dans la frappe ciblée sur une voiture à Bafliyé. Aucune information n'était jusqu'à présent disponible sur leur identité. « La Défense civile a éteint, à 9h25, un incendie dans une voiture de type Rapid ciblée par une frappe aérienne israélienne sur la route principale de Bafliyé », a écrit l'organisation sur les réseaux sociaux. Elle précise avoir extrait les corps du véhicule et les avoir emmenés vers un hôpital de la région. 

Par ailleurs, la nuit a été relativement calme le long de la frontière entre le Liban et Israël, après une journée de mercredi au cours de laquelle la tension était encore montée d'un cran.

- En fin de soirée, le Hezbollah a annoncé avoir lancé à 19h50 une frappe d'artillerie contre des soldats israéliens « en mouvement près du site de Ramia » (face à Ramiyé, dans le caza de Bint Jbeil).

  -Peu après 22h, des tirs de mitrailleuse israélien ont visé Kfar Kila (Marjeyoun), en provenance de Metoula.

Sur la journée et la soirée de mercredi, le Hezbollah a lancé douze frappes contre des positions israéliennes, tandis qu'Israël a frappé à 19 reprises le Liban, faisant cinq morts : deux du Hezbollah et trois de la branche libanaise du Jihad islamique palestinien. 

Une source sécuritaire a indiqué à notre correspondant dans le Sud, Mountasser Abdallah, que le véhicule a échappé à une première frappe, avant que d'autres missiles ne la ciblent. La voiture a pris feu et des secouristes de l'organisation de la « scouts de la mission islamique » (affiliée au mouvement Amal) se sont rendus sur les lieux pour éteindre l'incendie et extraire les victimes du véhicule.

Selon notre correspondant, c'est la première fois qu'une frappe touche Bafliyé. 

🔴 Au Liban-Sud, la journée a commencé avec une frappe de drone ciblée lancée par Israël sur une voiture à Bafliyé, à l'est de Tyr, dans laquelle se trouvaient trois personnes, selon des habitants et une source sécuritaire. Il n'était pas immédiatement possible de confirmer si les trois passagers ont été tués dans la frappe. 

Au Caire, les négociations indirectes entre Israël et le Hamas, via des pays médiateurs (Qatar, Égypte et Etats-Unis), ont repris mercredi pour tenter de parvenir à un compromis sur une trêve et éviter un assaut à Rafah. Le média Al-Qahera News, proche du renseignement égyptien, a fait état d'une "convergence" de vues sur certains points.

A Jérusalem, Benjamin Netanyahu a rencontré mercredi le directeur de la CIA, William Burns, pour discuter d'une possible "pause" dans les opérations militaires dans le sud de la bande de Gaza en échange de libérations d'otages, selon un responsable israélien.

Lundi, quelques heures avant le déploiement de troupes israéliennes à Rafah, le Hamas avait donné son feu vert à une proposition présentée par les médiateurs. Israël a répondu que cette proposition était "loin de ses exigences" et répété son opposition à un cessez-le-feu définitif tant que le Hamas ne serait pas vaincu.

La fermeture des points de passage et les opérations militaires à Rafah font craindre une aggravation de la crise humanitaire dans le territoire palestinien.

Il ne restait mercredi que "trois jours de carburant" aux hôpitaux du sud de Gaza, "ce qui signifie qu'ils pourraient bientôt cesser de fonctionner", a averti le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Un médecin urgentiste britannique, James Smith, en mission dans le sud de Gaza, a décrit une situation sanitaire "catastrophique" et une odeur d'eaux usées "omniprésente" dans les hôpitaux dont plusieurs ont été ravagés par les combats et les frappes.

Un haut responsable américain a confirmé sous couvert d'anonymat la suspension la semaine dernière d'un transfert vers Israël "de 1.800 bombes de 2.000 livres (907 kg) et de 1.700 bombes de 500 livres (226 kg)", utilisées pendant la guerre.

Plus tôt cette semaine, l'armée israélienne a déployé des chars dans Rafah et pris le contrôle du passage frontalier avec l'Égypte, coupant la principale porte d'entrée pour les convois d'aide humanitaire vers le territoire palestinien assiégé.

L'autre point de passage proche de Rafah, Kerem Shalom côté israélien, fermé dimanche après des tirs revendiqués par le Hamas, a été visé mercredi par des tirs de roquettes peu après sa réouverture, selon l'armée.

Réagissant aux propos de Joe Biden, l'ambassadeur d'Israël à l'ONU a déclaré jeudi à la radio publique israélienne que cette menace était "difficile à entendre et très décevante".

"C'est une déclaration très dure à entendre et décevante de la part d'un président à qui nous avons été reconnaissant depuis le début de la guerre", a déclaré Gilad Erdan à la radio publique israélienne. "Il est assez clair que n'importe quelle pression sur Israël, n'importe quelle restriction qui lui est imposée, même de la part d'alliés proches soucieux de nos intérêts, est interprétée par nos ennemis" et "leur donne espoir", a-t-il ajouté.

Les États-Unis ont de leur côté menacé pour la première fois de cesser des transferts d'armements à Israël en cas d'offensive majeure à Rafah.

"Des civils ont été tués à Gaza à cause" de bombes américaines", a reconnu le président Joe Biden, dans un entretien à CNN, au cours duquel il a pour la première fois posé des conditions à l'aide militaire à Israël, proche allié des États-Unis.

"S'ils entrent à Rafah, je ne leur livrerai pas les armes qui ont toujours été utilisées (...) contre des villes", a déclaré M. Biden alors que l'armée israélienne a dit préparer une offensive "limitée" à Rafah, faisant craindre à l'ONU un "bain de sang".

La situation à Gaza ce matin : 

L'armée israélienne bombardé encore l'enclave palestiniennje assiégée. Peu après minuit, une équipe de l'AFP a fait état de nombreux tirs d'artillerie à Rafah, à la pointe sud de la bande de Gaza. Israël a pour sa part annoncé des frappes contre des "positions du Hamas" dans le centre du territoire palestinien ravagé par sept mois de guerre.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, menace toujours de lancer une offensive terrestre sur Rafah, où se cachent selon Israël les derniers bataillons du mouvement islamiste palestinien Hamas mais où s'entassent aussi 1,4 million de Palestiniens, en majorité déplacés par la guerre.

Bonjour !

Nous sommes au 216e jour de la guerre dans la bande de Gaza. Il s'agit également du 215e jour depuis l'ouverture d'un front au Liban-Sud entre le Hezbollah et l'armée israélienne.

Retrouvez ici notre couverture en direct du conflit et ses répercussions dans la région.